mercredi 14 mai 2008

Libéralisation du marché mondial du déchet ?

JDLE - 14/05/2008 - 3B Conseils -A l’occasion de son 60e anniversaire, le Bureau international du recyclage (BIR) milite pour un accroissement des échanges mondiaux de déchets. L’organisation souhaite une baisse des contraintes réglementaires, une révision du statut du déchet, et le renforcement d’instruments destinés à fluidifier les échanges. Le BIR est créé en 1948 par un groupe de négociants belges, français et néerlandais. Face à la pénurie, ils décident de regrouper l’approvisionnement de leur usine. Toute l’UE y est représentée, ainsi que le Maghreb, le Moyen-Orient et les Etats-Unis. Organisation mondiale exclusivement dédiée au recyclage, le BIR représente un marché de plus de 100 milliards d’euros et plus de 500 millions de tonnes de matières recyclées par an. Il comprend près de 800 adhérents issus de 70 pays, 43 fédérations nationales du recyclage et 750 entreprises commerciales.
Comment compenser la hausse continue du cours des matières premières, due entre autres à une consommation croissante des pays émergents et en voie de développement ? En intensifiant le flux mondial des échanges des «matières premières secondaires», répond le Bureau international du recyclage (BIR). Pour ce faire, cette organisation relativement méconnue, pourtant d’envergure mondiale, veut que les déchets ne soient plus diabolisés, et que leur statut corresponde à une matière première.
« Les produits que nous collectons le sont de manière spécifique, explique Dominique Maguin, président du BIR. Ils sont préparés selon des standards internationaux. Légalement, nous sommes sous la définition ‘déchets’, mais pratiquement, c’est une matière première. Par exemple, d’un point de vue réglementaire, les roues d’avion sont des déchets, car elles sont refondues après 4 atterrissages ».
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